Ces derniers temps, l’univers de Tesla semble être en chute libre, tout comme son action en bourse. Depuis le début de l’année 2025, la valeur de l’entreprise a plongé de manière spectaculaire, perdant des milliards et semant le doute parmi les investisseurs. Mais si les chiffres font grise mine, un autre phénomène attire l’attention : les piques acerbes de Jimmy Kimmel, l’animateur américain bien connu pour son humour mordant. Lors d’une récente émission, Kimmel n’a pas mâché ses mots, plaisantant sur les déboires de Tesla et les choix controversés d’Elon Musk, notamment son implication dans l’administration Trump. Le public, hilare, a applaudi à tout rompre, mais du côté de Musk, l’ambiance est bien moins festive.
Il faut dire que Tesla traverse une tempête parfaite. Entre une concurrence accrue dans le secteur des véhicules électriques, un catalogue vieillissant et une backlash grandissante liée aux prises de position politiques de Musk, la marque perd de son éclat. Les ventes chutent, notamment en Europe où elles ont dégringolé de près de 45 % en un mois, et les actes de vandalisme contre les concessions se multiplient. Kimmel, flairant le filon, a ironisé : « Apparemment, les Tesla s’autodétruisent maintenant sans même qu’on ait besoin de les attaquer ! » Une référence à peine voilée aux incidents récents et à la réputation explosive de Musk.
Elon Musk, lui, n’a pas tardé à réagir. Sur X, son réseau social fétiche, il a qualifié Kimmel de « clown » et a défendu son entreprise avec véhémence. « Tesla va rebondir, contrairement à certaines carrières télévisées », a-t-il lancé, provoquant une vague de réactions parmi ses fans et ses détracteurs. Mais derrière cette bravade, la pression est palpable. Musk, autrefois perçu comme un visionnaire intouchable, doit maintenant jongler entre ses ambitions pour SpaceX, son rôle dans le controversé Department of Government Efficiency (DOGE) et la crise chez Tesla. Certains analystes estiment même que son implication politique est le « poison » qui tue lentement la marque.
Le public, lui, savoure le spectacle. Les blagues de Kimmel, relayées mᴀssivement en ligne, sont devenues virales, amplifiant l’humiliation pour Musk. « Elon aime les fusées, mais là, c’est sa réputation qui décolle… en fumée ! », a encore lancé l’animateur, déclenchant rires et débats enflammés. Pendant ce temps, les actionnaires s’inquiètent : l’action Tesla, qui avait atteint des sommets après l’élection de Trump, a perdu près de 44 % de sa valeur depuis décembre. Une ironie cruelle pour celui qui avait misé sur son alliance avec le président pour doper son empire.
Alors, simple pᴀssage à vide ou début de la fin pour le règne de Musk ? Une chose est sûre : entre les chiffres en berne et les moqueries de Kimmel, Tesla est sous les feux des projecteurs, mais pas pour les raisons qui ont fait sa gloire. Reste à voir si Musk saura inverser la tendance ou si, comme le suggère l’humoriste, ses voitures finiront par s’autodétruire… au grand bonheur des spectateurs.